Focus sur le marché des banques en ligne

Etude sur les banques en ligneLes banques en ligne continuent leur essor même si les Français restent très attachés à leur agence traditionnelle, telles sont les conclusions d'une étude réalisée par Monabanq, sur un panel de 300 utilisateurs de ses services.

 


1/ Le paradoxe français

Les grandes banques françaises sont régulièrement montrées du doigt par rapport au montant des frais pratiqués, ainsi que pour les conseils donnés sur les placements d'argent, qui ont plus tendance à converger avec les objectifs commerciaux de la banque plutôt qu'avec les intérêts du consommateur.

Dans ce contexte, les banques en ligne proposent donc une alternative de choix grâce à une politique tarifaire résolumment low cost et une qualité de service qui place le consommateur au centre de l'échiquier, à condition d'avoir un minimum d'autonomie.

Malgré tout, 94% des répondants ont de tout de même conservé un compte dans une agence traditionnelle, comme quoi on ne sort pas de décennies d'immobilisme sur le marché bancaire en quelques années, à vrai dire depuis l'apparition des banques en ligne. Ceci-dit, les perspectives de croissance du marché de la banque en ligne restent néanmoins encourageantes puisque près de 40% des clients actuels de banques virtuelles souhaitent en faire leur banque principale, si ce n'est pas déjà le cas (12%).



2/ Le profil des utilisateurs

Alors quel profil d'utilisateur pour une banque en ligne en 2011 ? Et bien il semblerait qu'un profil se dégage assez nettement d'après l'étude réalisée par Monabanq : 65% des clients ont un diplôme supérieur au baccalauréat (moyenne nationale de 39%) et 76% des clients disposent d'un revenu net mensuel supérieur à 1 830 euros (moyenne nationale de 55%).

Nous sommes donc bel et bien en présence d'une clientèle aisée. Point important à noter : les banques en ligne réclament en général des conditions assez drastiques à l'entrée (parfois même la garantie d'alimenter son compte avec plus de 1 000 euros mensuellement) mais Monabanq est justement une des rares banques à ne demander le versement "que" de 300 euros à l'ouverture.

En conclusion, il semblerait donc bien que les banques en ligne prennent pied dans le paysage bancaire actuel, en essayant essentiellement d'acquérir une clientèle plus aisée, et également plus jeune, que la la moyenne des banques de réseaux. Ceci-dit, la "tradition" française a encore la vie dure et il semblerait bien que l'on se dirige vers la cohabitation des deux modes bancaires pendant de nombreuses années...

 

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